Historique

Cette idée nous est venue après avoir vécu à Paris et nous être inspirée du Supermarché Coopératif « La Louve » lancée par Tome Boothe et Brian Horiahan dans la capitale. Ces deux américains y racontaient l’histoire du Park Slope Food Coop, créé dans le quartier de Brooklyn, à New York en 1973 et qui compte aujourd’hui plus de 17 000 coopérateurs et 80 salariés. Il est parmi les supermarchés, le plus performant des États-Unis.

 En 2010, il a réalisé un chiffre d’affaires de 39,4 millions de dollars et n’a pas été touché par la « crise des subprimes », grâce à la mutualisation de la richesse et des risques entre les coopérateurs. Le Park Slope Food Coop est le plus productif aux Etats-Unis.

Cette initiative est en train de se faire jour un peu partout en France, raison pour laquelle, certains jeunes Comoriens à Marseille ont décidé de créer l’association « ALFT » en vue non seulement de s’inspirer de ce modèle, mais aussi d’être le premier jalon d’une coopération fructueuse basée sur la confiance, le partage, le respect mutuel, l’autonomie et la neutralité.

En France, plus d’une trentaine de supermarchés collaboratifs sont en projet ou lancés. La Louve à Paris a plus de 7 000 adhérents, et fonctionne avec succès depuis 2016. Super Cafoutch, à Marseille, a ouvert ses portes en 2018, sous forme d’association.

Produits & services

Quels seront les produits mis en vente ?

Préférence, mais pas uniquement :

  • Des produits à prix bas ;
  • Des produits de qualité, sains et respectueux du goût ;
  • Des produits de proximité ;
  • Des produits qui respectent l’impact environnemental ;
  • Des produits « équitables » qui respectent les droits des producteurs ;
  • Des produits qui répondent aux besoins culinaires des quartiers.

 

Pour mieux comprendre, en majorité :

  • Des produits bios, plutôt non industriels, artisanaux et locaux favorisant la réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs.

Des produits que l’on trouve dans les supermarchés classiques.

 
 
Mais aussi: 
 
  • Des produits des rentes:
  • Vanilles, girofles et ylang-ylang importés aux Comores ;
  • Des produits de « grandes surfaces » et des produits exotiques
  • Pour répondre à toutes les demandes ;
  • Des produits proposés à tous moments par les coopérateurs les désirant,
  • et dont la vente s’avérera effective les jours passants.
 
Quels services annexes pourraient-ils être organisés ?
  • Au-delà d’un certain nombre de coopérateurs il sera possible d’imaginer :
  • Un atelier cuisine, espace enfant et accompagnement à domicile ;
  • Un service aux personnes à mobilité réduite, etc… ;
  • Un espace de reprographie et Wifi gratuit, point de presse et coin de lecture ;
  • Un relai colis et service postal ;
  • Des paniers de producteurs locaux, vente de gaz et livraisons ;
  • Des transferts de fonds via Money Gram, RIA et Western Union.
 

Les horaires d’ouverture

En tenant compte du nombre d’adhérents et de leurs contraintes horaires, nous avons prévu d’ouvrir la coopérative à partir de 09 h et sera prolongée jusqu’à 21h, du lundi au samedi.

Souscriptions

L’investissement minimum pour un coopérateur est de 100 €, ce qui représente un achat de 10 parts de la coopérative. Les bénéficiaires des minimas sociaux ainsi que les étudiants boursiers niveaux 6 et 7 peuvent n’acheter qu’une part, soit un investissement de 10 € et s’engagent à souscrire d’autres parts pour atteindre au minimum 100 € dès que possible. 

Nous avons divisé le capital social en trois différentes catégories d’actions, présentées ci-dessous :

Parts de catégorie A

Actions de catégories A réservées aux associés consommateurs, personnes physiques ayant vocation à recourir directement ou indirectement aux services de la Coopérative. Ils doivent acheter au minimum 10 parts sociales, sauf le cas exceptionnel. Actions avec droit de vote.

Parts de catégorie B

Actions de la catégorie B qui pourront être souscrites par toutes personnes physiques ou morales qui entendent contribuer à la réalisation des objectifs de la coopérative, sans avoir vocation à recourir à ses services. Les détenteurs de ces parts sociales devront être agréés par le Comité de gouvernance, devront souscrire au moins 10 parts sociales de cette catégorie pour devenir associés de la coopérative.

Parts de catégorie C

Actions de catégorie C qui bénéficient des avantages particuliers, et qui ne comportent pas de droit de vote, actions de préférence. Les détenteurs de ces actions devront être agréés par l’Assemblée Générale. Ils auront un droit de rémunération très limitée, et doivent obligatoirement acheter au minimum 100 parts sociales. Actions sans droit de vote.

Mon investissement est remboursable?

Le montant nominal des parts souscrites est remboursé quels qu’en soient le moment et les motifs. Les remboursements de parts ont lieu une fois par an.

Foire Aux Questions – FAQ

Nos réponses à vos questions

Tout ce que vous avez toujours voulu sur Super AlQamar Multiservice

Vos questions les plus fréquentes

 

+ Quelles sont les conditions incontournables pour lancer le projet ?

1500 Coopérateurs au minimum sont nécessaires afin d’obtenir le soutien d’un établissement financier de l’économie sociale et solidaire. Nonobstant, le projet du Supermarché AlQamar Multiservice ne peut pas démarrer.

  • Tout le monde peut y faire ses courses :
  • En devenant coopérateur moyennant l’achat d’une ou plusieurs parts
  • En effectuant son temps de service de 3 heures au minimum tous les mois
  • En conséquence :
  • Un magasin dont les clients, membres de la coopérative, sont à la fois propriétaires et consommateurs (client) du supermarché ;
  • Chaque coopérateur participe bénévolement au fonctionnement du magasin ;
  • Une nouvelle façon de devenir consommateur, de sensibiliser les clients coopérateurs aux enjeux alimentaires actuels ;
  • Un lieu d’échange et de partage.
+ Quels sont les grands objectifs du projet ?
  • La lutte contre les exclusions et les inégalités alimentaires, sanitaires, sociales, économiques et culturelles.
  • La sensibilisation à la citoyenneté et au développement du lien social, particulièrement par l’action participative de ses membres.
  • La contribution au commerce équitable afin de promouvoir à la solidarité locale, nationale et internationale.
  • La participation au développement durable, par l’émergence d’un type nouveau et exemplaire de consommation pouvant convenir au plus grand nombre.
+ Existe-t-il d’autres expériences identiques ou similaires en France ou à l’étranger ?
  • Aux États-Unis, dans le quartier de Brooklyn, à New York, Park Slope Food Coop est un supermarché collaboratif fondé en 1973, un exemple stable, très performant. Il compte près de 17 000 membres coopérateurs et 80 salariés. Il est parmi les supermarchés, le plus performants des États-Unis.
  • En France, plus d’une trentaine de supermarchés collaboratifs sont en projet ou lancés. La Louve à Paris a plus de 7 000 adhérents, et fonctionne avec succès depuis 2016.
  • Super Cafoutch, à Marseille, a ouvert ses portes en 2018, sous forme d’association.
+ Quels seront les produits mis en vente ?
  • Préférence, mais pas uniquement :
  • Des produits à prix bas ;
  • Des produits de qualité, sains et respectueux du goût ;
  • Des produits de proximité ;
  • Des produits qui respectent l’impact environnemental ;
  • Des produits « équitables » qui respectent les droits des producteurs ;
  • Des produits qui répondent aux besoins culinaires des quartiers.
  • Pour mieux comprendre, en majorité :
  • Des produits bios, plutôt non industriels, artisanaux et locaux favorisant la réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs.
  • Des produits que l’on trouve dans les supermarchés classiques.
  • Mais aussi :
  • Des produits des rentes: Vanilles, girofles et ylang-ylang importés aux Comores ;
  • Des produits de « grandes surfaces » et des produits exotiques pour répondre à toutes les demandes ;
  • Des produits proposés à tous moments par les coopérateurs les désirant, et dont la vente s’avérera effective les jours passants.
+ Quels services annexes pourraient-ils être organisés ?
  • Au-delà d’un certain nombre de coopérateurs il sera possible d’imaginer :
  • Un atelier cuisine, espace enfant et accompagnement à domicile ;
  • Un service aux personnes à mobilité réduite, etc… ;
  • Un espace de reprographie et Wifi gratuit, point de presse et coin de lecture ;
  • Un relai colis et service postal ;
  • Des paniers de producteurs locaux, vente de gaz et livraisons ;
  • Des transferts de fonds via Money Gram, RIA et Western Union
+ Quels investissements doivent opérer les membres – coopérateurs ?

L’investissement minimum pour un coopérateur est de 100 €, ce qui représente un achat de 10 parts de la coopérative. Les bénéficiaires des minimas sociaux ainsi que les étudiants boursiers niveaux 6 et 7 peuvent n’acheter qu’une part, soit un investissement de 10 €. Ces derniers s’engagent à souscrire d’autres parts pour atteindre au minimum 100 € dès que possible. 

Parts de catégorie A : Chaque adhérent doit acheter au minimum 1 part sociale de 10 €, et s’engage à souscrire d’autres parts pour atteindre au minimum 100 € dès que possible. Ce sont les coopérateurs résidants à Marseille qui peuvent se souscrire à cette catégorie de part. Actions avec droit de vote : « 1 personne = 1 voix ».

Parts de catégorie B : Ce sont les membres adhérents qui ne résident pas à Marseille, ils ne participent pas à la vie quotidienne du supermarché, donc ils n’effectuent leurs courses. Cependant ils peuvent souscrire à des parts sociales. Actions avec droit de vote : « 1 personne = 1 voix ».

 Parts de catégorie C : Ce sont les investisseurs en capital dans nos projets. Ils auront un droit de rémunération très limitée (soit 1,25%). Ils ne peuvent pas bénéficier les avantages de la coopérative et n’ont pas de voix à l’assemblée générale. Ils doivent obligatoirement acheter au minimum 100 parts.

Le montant nominal des parts souscrites est remboursé quels qu’en soient le moment et les motifs. Les remboursements de parts ont lieu une fois par an. Tout coopérateur peut faire un don ou prêter de l’argent à la coopérative.

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Nos partenaires

L’ALFT compte signer des conventions de partenariats techniques et financiers.

  • Partenaires techniques

L’ALFT a signé des conventions de partenariats avec des organismes spécialisés, à savoir :

    • Positive Planet Marseille
    • Inter-Made Marseille (en cours)

 Cela permettrait d’expérimenter des relations plus étroites avec certains prestataires publics et si possible avec des prestataires privés.

  • Partenaires financiers publics

De l’échelle des collectivités territoriales à l’échelle européenne en passant par les programmes ministériels, les partenaires publics de l’ALFT sont nombreux à soutenir financièrement le mouvement dans le cadre de projets précis.

    • Mairies, Conseils régionaux et Conseils départementaux
    • L’Europe s’engage en France (Fonds Social Européen – FSE)
    • France active et Initiative Métropole Marseille
  • Partenaires avec les Fondations d’entreprises privées

Nous avons répertorié les entreprises privées susceptibles de nous faire un don :

    • Fondation MACIF
    • Fondation crédit coopératif
  • Partenaires avec les associations

Plusieurs associations ont été répertoriées pour travailler ensemble :

    • Association la NEF
    • Associations de la diaspora comorienne
  • Partenaires avec des entrepreneurs et autoentrepreneurs

L’objectif est de sensibiliser ce type de population sur le fait qu’investir, soutenir un projet tel que celui ci leur permettra de bénéficier de réduction d’impôt

  • Partenaires avec des influenceurs

Nous souhaitons travailler ensemble avec plusieurs influenceurs pour une meilleure visibilité de nos actions auprès du public qui est essentiellement jeune.

Nos stratégies de partenariats se basent sur :

  • La confiance
  • L’optimisme
  • L’appuis stratégiques
  • L’appui financier,
  • Les réflexions conjointes pour monter des projets…

Chacun à sa manière et à son niveau, apporte une pierre à l’édifice !

 

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